Comme beaucoup d’autres secteurs, l’industrie pharmaceutique a été fortement heurtée dans son fonctionnement par la pandémie de Covid-19. C’est pourquoi, elle a dû s’adapter en s’organisant pour éviter des ruptures d’approvisionnement des médicaments et ainsi être plus rapide tout en restant fiable. Toutefois, le secteur pharmaceutique reste l’un des plus résilients face à cette crise sanitaire. Ce dernier a été confronté à la pression exercée pour faire baisser les prix des médicaments. Pour mieux comprendre l’importance du marché pharmaceutique mondial, c’est environ 920 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.
COVID-19 : Quels impacts dans l’industrie pharmaceutique ?
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Bon nombre de secteurs et de domaines ont été fortement touchés par la pandémie liée à la COVID-19 et au confinement qui s’en est suivi. Et si la COVID-19 avait joué comme un révélateur de la valeur des officines ? Les entreprises de transactions pharmaceutiques ont elles aussi été fortement sollicitées depuis l’arrivée de la pandémie comme le Cabinet Plumecocq par exemple par toutes celles et tous ceux qui souhaitaient acheter ou revendre une pharmacie d’officine dans le Nord Pas-de-Calais.
Pour ce faire, nous avons choisi d’analyser de quelle manière l’industrie pharmaceutique a été impactée par l’apparition de la COVID-19. Dans un premier temps, nous avons décelé un premier problème, celui de l’approvisionnement et par conséquent de la dépendance au trafic aérien qui demeure importante. Les produits pharmaceutiques voyagent dans les soutes à bagages des vols commerciaux, donc si les avions ne décollent pas alors les médicaments non plus. Le résultat étant que cela crée inévitablement une rupture des stocks. Les acteurs pharmaceutiques ont donc dû faire preuve de réactivité en utilisant les moyens terrestres et maritimes même si toutefois ces derniers sont malheureusement plus longs. Comme deuxième problème décelé, nous avons la production. Là où l’approvisionnement est dépendant des avions, la production est dépendante de certains pays d’Asie comme la Chine et l’Inde en premier lieu. On sait qu’environ 70% de la production de médicaments est réalisé dans ces deux pays. Par conséquent, l’arrêt des usines dans ces mêmes pays a eu un impact lourd. Alors le sujet de la relocalisation des usines de production en France revient donc sur la table et devient un véritable défi pour les acteurs de l’industrie pharmaceutique. La course contre la COVID-19 entraîne une baisse des recherches aux dépens d’autres maladies comme le cancer et Alzheimer. De plus, l’apparition de la pandémie a permis l’accroissement de la concurrence entre les producteurs de génériques.
L’industrie pharmaceutique au cœur de l’économie mondiale
Grâce à la fabrication du vaccin contre la COVID-19, l’industrie pharmaceutique a vu des milliards d’euros posés sur sa table par les grandes puissances. Suite à la pandémie, les industries pharmaceutiques ont reçu un grand soutien de la part du gouvernement par le biais de financements. De plus, le secteur pharmaceutique a su montrer un forte capacité d’innovation en réponse à la demande des autorités ainsi que des patients et de leurs familles. La pandémie a également permis le développement de systèmes d’assurances maladies dans les pays émergents pour faire face aux maladies liées à la sédentarité et à une alimentation plus riche. Les entreprises pharmaceutiques et biopharmaceutiques font partie de celles qui résistent le mieux dans le contexte de la crise sanitaire de la COVID-19.